Lorsque l’on ne dispose que de deux jours pour voir l’Arménie, autant aller droit au but, en particulier durant cette période lourde de menaces pour le pays. C’est ainsi qu’Edouard Philippe a voulu pour le premier jour de sa visite se rendre dans le sud, à Goris, face la République du Haut-Karabakh, avec un objectif précis : témoigner de son soutien et de celui de la France aux réfugiés de cette enclave arménienne que l’Azerbaïdjan a coupée du monde par le blocage depuis le 12 décembre 2022 de la seule route y conduisant.
La rencontre avec les Karabakhiotes, séparés de leurs familles a été le moment politique et humain important de cette première étape de la venue de l’ex-Premier ministre dans cette nation qui pour être loin de la France n’est n’est pas moins proche de son coeur et de ses préoccupations.
L’actuel maire du Havre avait eu d’ailleurs l’occasion de souligner cette proximité lorsqu’il était à la tête du gouvernement, en prononçant notamment un discours très fort à Paris lors de la commémoration officielle du génocide, le 24 avril 2019.
Composées d’élus et de personnalités (Mme Nathalie Loiseau, députée Européenne, ex-ministre des Affaires européennes. Mme Astrid Panosyan, députée de la 4e circonscription de Paris. M. Jean-François Portarrieu, député de la Haute-Garonne, M. Mohamed Hamrouni, directeur de cabinet de M. Edouard Philippe, Mme Sophie Devedjian, veuve de Patrick Devedjian, ancien ministre et ancien président du Conseil général des Hauts de Seine) la délégation qui accompagnait Edouard Philippe s’est également rendu au village d’Akner soutenu par le Fonds arménien de France.
Elle a visité aussi le Centre Cardio-Vasculaire Franco-Arménien de Goris, ce qui a donné lieu à ces échanges avec les responsables du CCFA et de Santé Arménie.
Enfin Edouard Philippe a pu s’entretenir avec M. Robert Ghukasyan, Gouverneur du Syunik, et son équipe au Restaurant Khoreai Dzor. Une escale au monastère de Noravank (XIIIe siècle), classé au patrimoine mondial de l’Humanité a également eu lieu dans la matinée.
La journée de mardi devrait avoir un caractère plus politique, avec notamment des rencontres avec les plus hauts responsables de l’Arménie.
A Goris, en Arménie 🇦🇲, à la rencontre des populations arméniennes du Haut Karabagh qui subissent un blocus inadmissible. Le conseil de sécurité @ONU_fr doit adopter une résolution pour contraindre l’Azerbaidjan à mettre fin à ce drame. J’espère que la 🇫🇷 en prendra l’initiative. pic.twitter.com/2uiuisyvYf
— Edouard Philippe (@EPhilippe_LH) February 20, 2023