Au premier jour de la 73e assemblée générale des Nations Unies, à New York le président français a évoqué les génocides pour dénoncer l’essor du populisme au niveau planétaire. Une référence qui ne saurait laisser de marbre les Français d’origine arménienne.
« Je sais que défendre la coopération et le multilatéralisme peut ne plus être à la mode. Alors, ne soyons pas à la mode. Parce que nous le devons à ceux qui nous ont permis d’être assis là. Parce que n’oubliez jamais que les génocides, qui ont fait que vous êtes là aujourd’hui, ont été nourris par les discours auxquels nous nous habituons, par les succès d’estrade que nous applaudissons» a-t-il déclaré, dénonçant la « loi du plus fort » et l’unilatéralisme qui conduisent directement, selon lui, « au repli et au conflit ».
« Nous sommes en train de voir aujourd’hui se déliter le droit international, toutes les formes de coopération, comme si de rien n’était, par peur, par complicité. Moi, je ne m’y résous pas », a-t-il conclu, salué par des applaudissements nourris.