Mardi 30 avril, barbe parfaitement taillée, les traits reposés, Nikol Pachinian, en costume, a donné son dernier discours, place de la République, devant des milliers de partisans avant le verdict du 1er Mai. Aujourd’hui Erevan pavoise et s’attend à ovationner son héros après le verdict de l’Assemblée nationale.
Le chef de l’opposition (Yelk) de la Faction de l’Assemblée nationale, est le seul candidat en lice pour le poste de Premier ministre arménien.
Selon l’article 149 de la Constitution de l’Arménie, «Au cas où le Premier ministre présenterait sa démission ou dans d’autres cas où le poste de Premier ministre deviendrait vacant, les factions de l’Assemblée nationale seraient habilitées à nommer des candidats au poste de Premier ministre. Sept jours après avoir accepté la démission du gouvernement, l’Assemblée nationale élit le Premier ministre à la majorité des voix du nombre total des députés.
L’Assemblée nationale (AN) de l’Arménie convoquera une session spéciale le 1er mai et le sujet de l’ordre du jour sera l’élection d’un nouveau Premier ministre.
Pour référence, la nouvelle Assemblée nationale d’Arménie compte 105 sièges, dont 58 sont attribués au PR, 31 au Bloc d’opposition Tsarukyan, 9 à Yelk et 7 au partenaire junior du gouvernement de coalition, la FRA Dachnaktsoutioun Party. Un candidat a besoin de 53 votes pour être élu.
Dans une interview accordée à Euronews, Nikol Pachinian a précisé que “La première chose à faire sera de se préparer à des élections anticipées véritablement libres et totalement légales et démocratiques, nous pensons qu’elles devront être organisées le plus tôt possible, mais nous comprenons que nous devons également parvenir à un consensus avec les autres
Question de Apostolos Staikos :«Et si le parti républicain dit non? S’il refuse de vous soutenir parce qu’il ne croit pas en vous, allez-vous continuer à manifester?
Nikol Pashinyan: “Je ne pense pas que notre peuple soit prêt à accepter une autre solution, il veut voir son candidat comme Premier ministre et cet objectif doit être réalisé.“
Traduction simultanée en anglais
En cas de victoire de Nikol Pachinian, jamais l’Arménie n’aura connu un tel bouleversement dans ses institutions. A vivre en direct. Session à 10h Paris (12h) Erevan