ils sont de moins en moins nombreux les témoins directs des événements de 1915. il y a quelques jours le boston globe publiait un article sur la vie de peter aharon goolkassian, qui s´est éteint à l´âge de 94 ans. l´auteur de l´article qui a recueilli les témoignages de deux filles de cet homme, le décrit comme candide à l´égard de la brutalité de l´homme. c´était un amoureux de la vie, jamais amer, et bien qu´il ait perdu presque toute sa famille durant le génocide, il était une des personnes les plus optimistes que j´ai connues, se souvient sa fille diane goolkassian. bien qu´il ne soit jamais retourné dans son arménie natale, mr goolkassian avait planté un mûrier dans son jardin, en souvenir de la terre perdue. bien avant que la fierté ethnique ne soit à la mode, mon père avait instillé en nous la fierté de ce que nous sommes et d´où nous sommes venues, a commenté son autre fille, priscilla derananian.
