Selon Armenpress un sondage réalisé sous l’égide de l’ONG Transparency International indique que près de 70% des personnes interrogées ignorent qu’il existe une stratégie anti-corruption menée par le gouvernement, 85% ignorent l’existence d’un conseil anti-corruption auprès du premier ministre et 92% celle de la commission de contrôle liée à ce conseil.
Désormais 9 Arméniens sur 10 voient la corruption comme un problème majeur. Simultanément, 9 sur 10 voient les élections libres comme un moyen de lutter contre la corruption. 41% y voient un crime, alors que 12% y voient un acte immoral.
Depuis une étude menée en 2002, le pourcentage de personnes considérant que la corruption fait partie intégrante des réalités a quintuplé à 68%.
Pour 70% des réponses, la police de la route est l’organisme le plus corrompu, alors qu’en 2002 les forces armées et le secteur de la santé étaient ex-aequo avec la police de la route.
En 2002, la majorité pensait que la corruption découlait de la mauvaise application des lois ; aujourd’hui c’est la tolérance de la société face à la corruption qui vient en tête.
D’après Amalia Kostanian, près de la moitié des personnes interrogées pensent qu’on peut restreindre et réduire la corruption en volume, et quelque 20% pense qu’on peut en venir à bout.