Un article d’Axel Shah publié sur Global Voices et intitulé « Entre quatre murs : Les voix étouffées de la paix en Azerbaïdjan » fait état des défis rencontrés par la société civile en Azerbaïdjan, particulièrement depuis la deuxième guerre du Karabakh. Il met en lumière la répression des militants des droits de l’homme, des journalistes et des dissidents sous le régime autoritaire d’Ilham Aliyev. Après la victoire de l’Azerbaïdjan dans la deuxième guerre du Karabakh, Aliyev a consolidé son pouvoir, entravant les libertés civiles et politiques.
L’article détaille les arrestations et persécutions ciblant les militants anti-guerre, y compris Afiaddin Mammadov et Ahmad Mammadli, ce dernier étant membre de « Democracy 18 », un mouvement politique d’opposition. Mammadli souligne que depuis 2020, les autorités ont systématiquement réprimé les voix pacifistes.
Ali Malikov, un activiste et blogueur LGBTQ+, a également été victime de harcèlement pour ses positions anti-guerre. L’article décrit comment les médias d’État et les plateformes en ligne ont été utilisés pour diffamer et menacer les militants comme Malikov.
Enfin, l’article explique que la guerre a détourné l’attention des problèmes de droits de l’homme en Azerbaïdjan. Aliyev a renforcé sa position en s’appuyant sur le nationalisme, tandis que l’opposition utilisait la question du Haut-Karabakh pour rallier le soutien contre le président et le gouvernement. Cela a permis à Aliyev de réprimer les groupes d’opposition et de marginaliser les voix dissidentes.
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