Erevan fait état de « question en suspens » à l’issue de deux jours de discussions arméno-azéries à Berlin

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A l’issue d’un tour de pourparlers de deux jours à Berlin entre les ministres des affaires étrangères d’Arménie et d’Azerbaïdjan, les autorités arméniennes se sont montrées moins pessimistes, mais se sont gardées, jeudi 29 février, de faire état de progrès majeurs sur la voie d’un traité de paix durable entre les deux pays du Sud Caucase, en négociation depuis plus de deux ans. Dans un communiqué, le ministère arménien des affaires étrangères s’est contenté de signaler qu’un “accord mutuel avait été exprimé concernant la poursuite des négociations sur des questions encore ouvertes ”, sans préciser si le ministre arménien des affaires étrangères Ararat Mirzoyan et son homologue azerbaïdjanais Jeyhun Bayramov étaient parvenus à réduire les différences de leurs gouvernements sur les termes clés sur lesquels achoppent les discussions relatives à ce traité de paix. La partie azerbaïdjanaise n’a pas réagi sur le moment aux déclarations arméniennes relatives aux discussions dans la capitale allemande. Mirzoyan et Bayramov ont mené leurs négociations à Berlin presque en tête à tête, sans médiation d’une tierce partie. Ce n’est que dans l’après-midi de mercredi qu’ils ont été rejoints par leur homologue allemande, Annalena Baerbock qui, le lendemain, a salué les efforts de Bakou et Erevan pour “prendre un chemin courageux autant que difficile vers un traité de paix ”. “Chaque mètre sur cette voie compte ”, a écrit Baerbock sur son compte X ex-Twitter. Le premier ministre arménien Nikol Pachinian et le président azerbaïdjanais Ilham Aliev avaient fait le premier pas en Allemagne déjà, à Munich, où ils s’étaient rencontrés le 17 février en marge de la conférence internationale sur la sécurité, sous la médiation du chancelier allemand Olaf Scholz. Pachinian avait déclaré la semaine dernière que la partie azérie était toujours réticente à reconnaître « sans ambiguïté » les frontières de l’Arménie et préparait une agression militaire contre son pays. A l’issue des discussions arméno-azéries engagées à Berlin et qui devraient y être poursuivies, Aliev n’a toutefois pas levé l’ambiguïté. Recevant mercredi des délégués et députés allemands, le président azéri a désigné comme de la propagande arménienne les déclarations de Pachinian concernant une éventuelle offensive contre l’Arménie, affirmant que Bakou n’avait aucun « plan » en ce sens. Il en a profité pour se livrer à une diatribe contre l’Union européenne qui pratiquerait le double standard, en ouvrant la porte à l’Arménie et à la Géorgie et en diabolisant son pays, en raison, a-t-il souligné, de son appartenance à l’Islam.

Garo Ulubeyan
Author: Garo Ulubeyan

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