dans son rapport publié le 6 octobre la commission européenne reconnaît que les minorités sont toujours victimes de pratiques discriminatoires. elle déclare notamment : " comme indiqué plus haut, la turquie n´a pas signé la convention cadre du conseil de l´europe pour la protection des minorités nationales ni la charte européenne des langues régionales ou minoritaires. elle n´a pas encore ratifié le protocole additionnel n° 12 à la cedh concernant l´interdiction générale de la discrimination par les pouvoirs publics. en janvier 2004, le gouvernement a supprimé la " commission secondaire pour les minorités " établie par un décret secret en 1962 dans le but de surveiller les minorités. un nouvel organe institutionnel, le " conseil d´évaluation des questions relatives aux minorités " a été créé pour traiter les problèmes des minorités non musulmanes. ce conseil est composé de représentants des ministères de l´intérieur, de l´Éducation, des affaires étrangères et du ministère d´État responsable de la direction générale des fondations. toutefois, les relations avec les minorités relèvent toujours du département chargé des minorités créé au sein de la direction de la sécurité du ministère de l´intérieur. les minorités sont encore victimes de certaines pratiques discriminatoires. on rapporte que les membres des communautés minoritaires accèdent difficilement aux postes élevés dans l´administration et l´armée.)]
les manuels d´histoire pour l´année scolaire 2003-2004 représentent toujours les minorités comme peu fiables, déloyales et dangereuses pour l´État. les autorités ont cependant commencé à corriger le discours discriminatoire dans les manuels scolaires, et en mars 2004, un règlement a établi que les manuels scolaires ne devaient pas faire de discrimination sur la base de la race, de la religion, du sexe, de la langue, de l´ethnie, de la croyance philosophique ou de la religion. "
