L’Ambassade d’Arménie en France a organisé une réception jeudi 24 février en fin d’après midi dans les salons du Club interallié à Paris pour célébrer le 30e anniversaire des relations diplomatiques entre la France et l’Arménie.
A cette occasion, SE Hasmik Tolmadjian, ambassadeur d’Arménie en France a souhaité honorer la première ambassadrice de France en Arménie, Mme France de Harting, qui avait pris ses fonctions en 1992.
Une centaine de personnalités assistait à l’événement, dont le député européen François-Xavier Bellamy, le marie du XVe arrondissement Philippe Goujon, les anciens ambassadeurs de France en Arménie Jacques Smesov, Henri Cuny mais aussi Jacques Faure, ancien représentant de la France au Groupe de Minsk, M. Rémy Bouallegue sous-directeur Caucase au Quai d’Orsay, SE Christian Der Stépanian, Ambassadeur d’Arménie auprès de l’UNESCO, le représentant de la République du Haut Karabakh en France, M. Hovaness Guévorguian, Mgr Elie Yéghiayan,l’Evêque des Arméniens catholiques de France, des députés d’Arménie, dont Vladimir Vardanyan, président de la commission permanente des lois au Parlement arménien, les coprésidents du CCAF, Alexis Govciyan conseiller de Paris, nombre de représentants d’associations dont Nadia Gordzounian, présidente de l’UGAB France et Michel Chahinian, président de l’UMAF, des personnalités du monde des arts et de la culture comme Corine Zarzavatdjian, des historiens, tel Claude Moutafian et Claire Mouradian, ainsi que des membres du corps diplomatique français en Arménie à l’époque, dont, notamment celui qui fût son attaché culturel, Patrick Donabédian.
Dans beau discours bien ficelé, comme elle a l’habitude de les faire, SE Hasmik Tolmajian a souligné la particularité des liens fraternels entre la France et l’Arménie. Elle a notamment fait l’éloge de sa première homologue française en Arménie, qui a eu le redoutable honneur de représenterson pays dans les conditions extrêmement difficiles de l’accession de l’Arménie à l’indépendance.
Elle a notamment évoqué les temps difficiles des premières années, postérieures aux tremblements de terre, avec la guerre du Haut-Karabakh qui faisait rage aux portes du pays. Une époque dantesque, racontée ensuite par Madame France de Karting, qui à travers quelques anecdotes a rappelé les difficultés qui avaient été les siennes pour représenter son pays dans ces conditions. L’ambassade d’Arménie occupait alors le 9e étage de l’hôtel Hrasdan, ce qui n’allait pas de soi, dans un Etat qui ne pouvait alors assurer qu’une heure d’électricité par jour, et donc pas d’ascenseur non plus…entre autres. Des circonstances difficiles qui ont permis à Mme de Harting de faire montre de ses qualités de courage, de ténacité, mais aussi de bâtisseuses, puis qu’elle a oeuvré à la création de l’ambassade d’Arménie actuelle.
Une belle soirée, qui s’est conclue par la remise de la médaille, arrivée tout droit d’Erevan, et par un cocktail de l’amitié, comme il se doit.
PHOTOREPROTAGE DE JEAN ECKIAN, POUR NAM
