Notre ami Frédéric Fringhian vient de perdre son épouse, Frédérique, qu’il a accompagnée pendant plusieurs années d’un long combat, mené courageusement, sinon avec panache, ensemble, contre la maladie. Jusqu’au bout, elle a continué à s’intéresser au sort du Musée arménien de France, créé par son beau-père, Nouhran Fringhian en 1949. Discrètement mais efficacement, aux côtés de son mari, elle avait participé à sa mise en valeur lors de l’Année culturelle de l’Arménie en France, en 2006-2007, qui a fait (re)découvrir quelques trésors d’un patrimoine sauvé du désastre, préservés dans ce qui constitue de fait un musée de la diaspora.
Avec dévouement et bonne humeur, malgré ses souffrances, elle s’est engagée aussi avec Frédéric dans sa bataille acharnée et difficile pour retrouver un lieu de présentation pérenne de ce patrimoine, aujourd’hui en caisses, et dans cette attente, pour le présenter dans une très belle exposition virtuelle (https://www.le-maf.com/).
La perte est immense bien sûr, pour ses proches, son mari, Frédéric, ses enfants, Nicolas, Caroline et Sophie, mais aussi pour tous les amis qui ont eu le privilège de la connaître.
Un hommage lui sera rendu en la cathédrale arménienne Saint Jean-Baptiste de Paris, 15 rue Jean Goujon, vendredi 30 août à 15 heures.