Génocide Arménien : Réapparition de l’IHJR

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Dans une tribune publiée lundi 25 février 2008 dans le quotidien « International Herald Tribune » et intitulée « une leçon d’histoire de 12 milliards de dollars » les deux directeurs de l’Institut pour la Justice Historique et la Réconciliation (IJHR) Timothy W. Ryback et Elazar Barkan lancent un appel à l’Arménie et la Turquie sur la question du génocide de 1915.

Timothy W. Ryback et Elazar Barkan reviennent en arrière sur le véto turc concernant la participation de GDF au projet Nabucco et attribuent ce véto au vote en octobre 2006 par l’Assemblée Nationale d’un projet de loi pénalisant la négation du génocide arménien.

« Le gouvernement turc prend clairement au sérieux l’histoire. En octobre dernier, quand le congrès des Etats-Unis a considéré un projet de loi semblable à la législation française sur le génocide sans la dimension punitive – la Turquie a menacé de limiter son espace aérien aux efforts américains militaires en Irak. Washington a reculé.

(…)

George Orwell nous a avertis face au mélange de l’histoire et de la politique, mais après presque un siècle, il est peut-être temps pour les gouvernements et les chercheurs de coopérer pour résoudre cette discussion en établissant une commission internationale d’historiens pour explorer ces questions….

(…)

À la différence de la persécution Nazie des Juifs, qui a été déterminé constitué un génocide par un tribunal international à Nuremburg et des tribunaux suivants qui fait des déterminations semblables pour le Rwanda et pour Srebrenica en ancienne Yougoslavie, le génocide arménien, ou « les événements de 1915, » n’ont jamais été soumis à un examen minutieux semblable internationalement par des historiens ou des juristes. Il y a eu des jugements rendus sur la tragédie, dont des avis d’experts par le Centre International pour la Justice Transitoire et l’Association Internationale des Chercheurs de Génocide. Mais il n’y a jamais eu de commission d’historiens formelle indépendante qui a eu l’accès aux archives complètes de l’histoire ou sont impliquées des chercheurs de la Turquie et de l’Arménie, comme la commission historique Tchèquie-allemagne établie pour résoudre les discussions historiques entre ces deux pays ou de nombreuses commissions semblables.

Il y a eu plusieurs tentatives dans des récentes années par des Turcs et des arméniens pour s’interesser collectivement à la question. En 2001, une commission de réconciliation Turco-arménienne a été lancée en grande fanfare seulement pour s’effondrer une année plus tard. En 2005, feu Hrant Dink a rejoint 30 chercheurs et journalistes Turcs et Arméniens à Salzbourg lors d’un Séminaire Mondial pour explorer les voies pour faire avancer le dialogue Turco-arménien. En avril dernier, un groupe de lauréats du prix Nobel mené par Elie Wiesel a publié un appel « à la compréhension et la réconciliation » qui a été publiquement salué par des chercheurs Turcs dans une lettre ouverte.

Dans un geste vers le dialogue, le gouvernement Turc a publié une pleine page de publicité dans les principaux journaux, dont celui-ci, appelant à une commission commune Turco-arménienne d’histoire. Et juste ce mois, le Premier ministre Turc, Recep Tayyip Erdogan a réitéré cette position lors d’une conférence sur la sécurité internationale à Munich.

Peut-être le temps est venu pour saisir l’offre de la Turquie et établir une commission d’histoire indépendante et internationale qui pourrait explorer les faits historiques et les définitions légales d’une façon neutre et rendre un avis indépendant et informé.

Une telle commission aurait besoin d’avoir une autorité en matière d’histoire et une expertise légale en vue de passer en revue les faits historiques et de délibérer sur les implications légales. Elle aurait besoin de la coopération de la Turquie et de l’Arménie aussi bien que de la Russie, de la France, de la Grande-Bretagne, des Etats-Unis et d’autres pays pour fournir des accès aux archives convenables. Et elle profiterait de l’accès aux archives privées qui contiennent des documents appropriés.

L’histoire est la meilleure quand elle est fait de recherches et débattu avant qu’il ne soit fait pression et légiféré. Ce sera une entreprise coûteuse en termes de temps et de ressources – il n’y a aucune question à ce propos – mais comme la France et les Etats-Unis le savent, des legs historiques non résolus réapparaissent souvent avec une étiquette même plus chère ».

Rappellons qu’en avril 2005 l’IHJR avait déjà co-sponsoré une réunion entre chercheurs et journalistes turcs et Arméniens à Salzburg, en cooperation avec les professeurs Fatma Muge Gocek (Université du Michigan) et Ronald Grigor Suny (Universite de Chicago).

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Author: raffi

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