Info Collectif VAN – www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous informe: La Directrice du Département d’Histoire de l’Université de Californie a publié un Communiqué de Presse concernant une Conférence du Professeur turc Taner Akçam, concernant le génocide arménien de 1915 : l’Université est en effet l’objet de multiples pressions pour la faire annuler.
À la Communauté du Campus et à ceux qui soutiennent le Département d’Histoire :
J’aimerais attirer votre attention sur un événement très important qui aura lieu sur le campus de CSULB le mois prochain : le Forum du Président sur les Droits de l’Homme Internationaux : les Génocides Contemporains et la Responsabilité mondiale. Des informations sur ce forum sont accessibles sur le lien :
A Crime Without a Name (http://www.csulb.edu/president/humanrights/)
Malheureusement, étant donné les événements mondiaux, une telle conférence est extraordinairement d’actualité, et nous exhortons nos étudiants d’Histoire à assister au plus grand nombre possible de sessions lors de la conférence. Les historiens, qui étudient le passé, peuvent contribuer de façon significative à définir ce qu’est un génocide, ils aident dans cette quête de compréhension des causes qui font que de tels événements génocidaires ont eu lieu, et ils contribuent un petit peu à promouvoir la tolérance et des interactions pacifiques en embrassant la diversité et les différences.
Cependant, de même que la conférence que le Département d’Histoire et d’autres entités du campus avaient sponsorisés l’an dernier, the Armenian Turkish Reconciliation Event, la conférence de cette année a déjà généré une rafale de critiques, visant en particulier deux membres de notre faculté départementale. Il est regrettable de constater que cette critique a pris la forme d’attaques personnelles, et que l’opposition fomentée est basée sur un tissu de mensonges et de faussetés répandus par les opposants à une session de cette conférence, “Scholars in Conversation of the Armenian Genocide,” qui doit avoir lieu le mardi 12 février 2008. Si ces attaques n’étaient pas personnelles, et ne contestaient pas la réputation professionnelle et le caractère de nos collègues, nous n’exprimerions pas une telle inquiétude ; une opposition mesurée peut revêtir la forme d’un débat universitaire, et il n’est pas nécessaire de recourir à l’intimidation, au harcèlement, et à des attaques scandaleuses relatives à l’intégrité de nos collègues. Or dans ce cas précis, un tel débat n’a pas eu lieu.
Suite aux critiques de nos collègues, on m’a demandé de reposter la “Lettre ouverte à la Communauté du Campus,” qui est accessible aux lecteurs sur le lien : April 23, 2007 letter
Pour conclure, j’aimerais insister sur le point qu’attaquer personnellement l’un d’entre nous revient à nous attaquer tous, le Département d’Histoire, the College of Liberal Arts, l’Université et la communauté entière. J’éprouve du ressentiment face à la nature diffamatoire de ces attaques, et j’appelle ici les membres de la communauté de l’Université à la retenue quant à de telles attaques aussi flagrantes sur des membres de la faculté. Des attaques aussi personnelles vont clairement à l’encontre de la mission et des valeurs centrales de cette Université : éduquer et promouvoir la diversité et l’intégrité, et être au service de nos divers étudiants d’une manière engagée.
Sincères salutations,
Nancy Quam-Wickham, Ph.D.
Professeur -Chaire du Département d’Histoire
