Génocide des Arméniens : La TUSIAD se lance dans le négationnisme

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La TUSIAD qui est l’Association des Industriels et de Entrepreneurs de Turquie et qui dispose de bureaux à travers le monde dont à Paris a organisé le 15 mai 2008 une conférence intitulée « Les fondements des relations turco-américaines au 21 ème siècle » à l’hotel Fairmont à Washington.

Au cours de la réunion à la demande du TUSIAD l’avocat David Saltzman associé avec Günay Evinch au sein du cabinet Saltzman & Evinch a pris la parole.

Son intervention a était intitulée « Résolution H.106 : Manquements Légaux et Factuels ».

La résolution H 106 a été approuvée par la commission des affaires étrangères de la chambre des représentants en 2007 mais son vote en chambre pléinière a été ajournée ».

Dans un communiqué la TUSIAD déclaré à ce sujet : « “ l’Association des Industriels et de Entrepreneurs de Turquie TUSIAD veut introduire une nouvelle Plate-forme de discussion du destin des citoyens arméniens de l’Empire Ottoman pendant la Première guerre mondiale. La contreverse sur cette question et la nature excessivement politisée du débat empoisonne les relations de la Turquie avec ses alliés les plus proches et développent des sentiments anti-occidentaux parmi le public turc ».

La TUSIAD précise que « la plupart des organisations de la Diaspora arménienne, des universitaires aussi bien que quelques politiciens insistent pour appeler des événements tragiques de cette période en tant que “génocide”. Leur nouvelle insistance pour engager un débat sérieux sur les documents d’histoire uniquement après l’admission par la Turquie qu’un génocide avait été commis rend impossible toute discussion ouverte ».

La TUSIAD accuse ainsi « l’opinion publique mondiale a avoir déjà été formé par les arguments d’une seule partie. Les opportunités politiques (…) mènent des Parlements dans des pays démocratiques à [être] indifférents face aux faits, à refuser de reconnaître les arguments contrefactuels ».

Car pour la TUSAID « la censure ouverte ou déguisée est appliquée à ceux qui sont bien informés ou endurent de défier la version militante des événements. Dans certains cas des savants libéllés comme négationniste se sont vus menaçés violamment ou a été physiquement attaqué. Des carrières ont été mises en danger à cause d’actions prises par des fanatiques qui sont plus intéressés aux buts politiques que dans la recherche de la vérité. Il n’y a jamais eu de décision juridique définissant les événements tragiques de 1915 comme “un génocide”. Ceux qui revendiquent qu’un génocide a en effet été commis n’ont jamais déposé la question devant une cour. En Turquie, les archives d’histoire concernant la relocalisation de la population arménienne et la violence qui l’a accompagné, la révolte et la disparition de communautés arméniennes sont discutés plus ouvertement que jamais aujourd’hui. Un développement si bienvenu est gêné par les tentatives de légiférer l’histoire ce que la plupart des Turcs voient comme une maladie intentionnelle, injuste et hostile à l’encontre de leur identité nationale. Tandis que le gouvernement turc a ouvert graduellement ses archives aux chercheurs, beaucoup des sources convenables et appropriées les archives du Parti arménien Dashnak restent inaccessibles. Dans ces circonstances ni les efforts d’aller jusqu’au fond de la vérité historique ni les efforts d’obtenir des relations entre la Turquie et l’Arménie mèneront où que ce soit. Au lieu de cela encore plus de générations grandiront dans la haine et l’hostilité et les deux pays voisins ne profiteront pas des ressources l’un de l’autre ».

Car la TUSIAD croit « qu’une voie plus raisonnable et politiquement moins polluée doit être trouvé pour aller au fond de cette question. Tout d’abord nous ressentons la douleur et la souffrance de tous ceux qui sont devenus les victimes de la guerre, de la violence, de la famine et des épidémies pendant ces temps turbulents, les Arméniens ottomans en particulier. Les Turcs et des arméniens ont vécu ensemble pendant presque mille ans et ont partagé une histoire commune, la culture, des habitudes sociales et une terre qu’ils ont tous aimé. La communauté arménienne a produit beaucoup d’hommes d’Etat Ottoman importants qui ont bien servi leur pays. Au moment de l’ordre de relocalisation il y avait des soldats arméniens qui se battaient dans l’armée Ottomane,défendant l’empire à Gallipoli. Nous devons reconnaître la perte épouvantable en vies humaines et la fin de la coexistence de beaucoup de communautés en tant que tragédie qu’elle est et pleurer nos pertes. Mais avec cela nous devons évitez une lecture unilatérale de l’histoire et la diffamation d’un peuple ».

Donc la TUSIAD « entreprendra de créer une variété de plates-forme sur lesquelles cette question pourra être discutée calmement, objectivement et sous toutes les faces ce qui évitera le jeu des blâmes. Cette annonce est une modeste contribution à un plus grand débat et notre premier pas dans un engagement sur cette question. Nous ne sommes pas des historiens ou des juristes. Nous sommes simplement concernés sur la recherche de la vérité sur la question arménienne. Nous sommes également intéressés à combattre la diffamation qui a été acceptée comme vérité historique par beaucoup et ce depuis trop longtemps ».

A noter que David Saltzman est l’avocat de l’association négationniste « Assembly of Turkish American Associations ».

raffi
Author: raffi

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