L’ association des municipalités du Massachusetts a voté mardi 8 avril une résolution demandant l’arrêt du programme « Aucune Place Pour la Haine » mené par la Ligue Anti-Diffamation (ADL) en raison de sa position ambigue vis-à-vis du Génocide arménien et son opposition active à sa reconnaissance.
L’action de l’association à but non lucratif, non partisanne des villes et villages du Massachusetts vient qu’après au moins 12 communes du Massachusetts se soient déjà retiré du programme NPFH affirmant que les droits de l’homme ne pouvaient être servi par l’ADL, une organisation qui s’est engageé dans la forme la plus mauvaise du discours de la haine : la négation d’un génocide.
Dans une déclaration publiée le jour même l’ association des municipalités du Massachusetts a affirmé que « l’inconséquence entre la position national de l’ADL sur le Génocide arménien et les principes des droits de l’homme à la base de NPFH est une question ayant soucié les membres du Conseil du MMA et les municipalités qu’ils représentent. Le MMA estime fermement qu’il est impérieux de parler avec une clarté absolue du génocide et qu’en raison de l’association du programme NPFH avec l’ADL National, l’Association (MMA) ne sera plus un sponsor du programme ».
« Le MMA a pris la juste décision aujourd’hui en envoyant un signal clair que l’ADL ne peut pas simplement se voir confier la tâche de promouvoir la tolérance et la diversité dans les communautés tandis qu’il s’engage dans la forme suprême du discours de la haine : la négation d’un génocide » a déclaré Sharistan Melkonian du Comité National Arménien.
Le membre du conseil d’Association Jonathan Hecht conseiller de la ville de Watertown et pricipal artisan de cette décision a dit que l’association a fait une juste chose. « Malgré beaucoup de bonnes personnes à l’ADL, ce qui est le plus important est d’être sans équivoque face au génocide » a dit Hecht. « Malheureusement, l’ADL n’est pas sans équivoque et cela n’est pas acceptable ».