Bruxelles, en coopération notamment avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), « surveille de près la situation, principalement sur le plan épidémiologique », a déclaré devant la presse l’un de ses porte-parole, Michael Mann.
Pour la Commission, il s’agit maintenant de déterminer la nature même des contaminations, et en particulier de savoir si les victimes ont contracté le fameux virus H5N1, la souche de la grippe aviaire qui a fait plus de 70 morts en Asie depuis la fin 2003.
Les deux adolescents « sont morts du (virus) H5, qui est la grippe aviaire, mais nous ne savons pas de quelle souche ils sont morts », a souligné Michael Mann.
Des échantillons prélevés sur les volailles soupçonnées d’avoir transmis la maladie aux humains devraient arriver jeudi au laboratoire de référence de l’UE à Weybridge (Royaume-Uni) et les résultats seront disponibles « dans les prochains jours », a-t-il ajouté.
D’autres échantillons, prélevés cette fois sur les victimes, ont été envoyés au laboratoire de référence de l’OMS à Colindale (Grande-Bretagne).
Mais quels que soient les résultats de ces tests, la Commission veut d’ores et déjà éviter toute panique alimentaire.
« Nous sommes confiants (dans le fait) que les mesures qui sont en place en Europe garantissent que toute viande qui est vendue en Europe peut être consommée par tout le monde sans problème », a souligné son porte-parole.
« En ce qui concerne les voyages dans la région, c’est aux Etats membres de décider quels conseils donner aux citoyens », a-t-il ajouté.