Haut-Karabakh, un séisme pour l’ordre mondial, par Ardavan Amir-Aslani

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Depuis 2020, l’Azerbaïdjan a entrepris la reconquête méthodique du Haut-Karabakh, enclave indépendante majoritairement peuplée d’Arméniens depuis des siècles. Trois ans plus tard, cette opération s’est achevée après une offensive de 24 heures, qui a acculé la République du Haut-Karabakh à la reddition et à l’auto-dissolution. Contraints à l’exil ou à l’assimilation forcée dans la société azérie – sous des conditions indéterminées – ses 120 000 habitants ont fui leur terre natale après avoir subi plusieurs mois de blocus imposés par Bakou. Au cours de ces trois dernières années, l’Azerbaïdjan a multiplié les exactions envers la population arménienne du Haut-Karabakh et son patrimoine arménien, a multiplié les coups de canif au cessez-le-feu signé en novembre 2020 sous l’égide de la Russie et de la Turquie… le tout dans une impunité la plus totale.

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La rédaction
Author: La rédaction

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