Discuter des droits et de la question de la sécurité en Artsakh, ainsi que du statut de l’Artsakh est crucial, a déclaré le ministre arménien des Affaires étrangères Ararat Mirzoyan avant la session du Conseil de partenariat Arménie-UE à Bruxelles.
« Nous avons publié notre vision du processus de paix. Et dans un premier temps, nous avons dit que dans les points suggérés par l’Azerbaïdjan, il n’y a rien d’inacceptable pour la partie arménienne, mais ces points n’abordent pas l’ensemble de l’agenda, l’ensemble des questions existantes du traité de paix potentiel et attendu. Et ici, pour nous, il est crucial de discuter des droits et de la question de la sécurité dans le Haut-Karabakh ainsi que du statut du Haut-Karabakh », a déclaré le ministre Mirzoyan.
« Nous pensons également qu’il est important de poursuivre ces négociations sur le traité de paix dans le cadre et selon le mandat de la coprésidence du groupe de Minsk de l’OSCE. Jusqu’à présent, nous n’avons pas entendu de réaction positive de l’Azerbaïdjan sur ces points. Mais vous savez que des efforts sont faits pour que ces négociations soient possibles. Je ne peux donc que souligner notre volonté et notre engagement à instaurer la paix et la stabilité dans notre région. Mais pour cela, nous avons besoin des deux parties », a ajouté le ministre des affaires étrangères.
La première réunion entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan sur la démarcation était initialement prévue les 16 et 17 mai, mais elle n’a pas eu lieu.
« La réunion n’a pas eu lieu mais je peux vous assurer que nous poursuivrons nos discussions pour organiser cette réunion. Il reste quelques détails techniques à régler entre les parties. Et si tout va bien, dans les jours et semaines à venir, nous aurons enfin cette réunion », a déclaré le ministre Mirzoyan.