: les responsables de l´usine naïrid ont minimisé la veille la portée écologique de l´incendie qui s´est déclarée le 21 août dans l´un des larges réservoirs du complexe chimique, contenant du laquétinol, une substance chimique inflammable qui se forme parallèlement à la production du caoutchouc synthétique. l´incendie s´est déclaré vers 10 heures du matin, heure locale, et a été maîtrisé une demi-heure plus tard. d´un volume de 1000 mètres cubes, le réservoir contenait 100 tonnes de produit dont 800 kg environ ont été brûlés. aucun des trois autres réservoirs qui se trouvaient dans le voisinage du sinistre, n´a été touchés. les dirigeants de l´usine ont déclaré qu´il n´y avait pas de victimes et que l´usine n´avait pas subi de pertes matérielles car le produit est considéré comme du détritus industriel. ils ont également affirmé que contrairement aux affirmations émanant d´azerbaïdjan, les dommages sur l´environnement étaient minimes, comparables à ceux que cause la combustion du gazoline, et que les effets ne pouvaient être nullement taxés de désastre écologique qui risquerait de s´étendre à toute la région du caucase du sud ainsi que le prétendent les azerbaïdjanais. rappelons que le complexe chimique de nayirid, situé dans la banlieue sud d´erevan, a été scindé l´année précédente en deux parties a) naïrid-1, qui avait d´abord été confié en février dernier à la gérance de la compagnie indienne ransat, basée en grande-bretagne, pour être ensuite privatisée en sa faveur. il s´y trouve concentrée la majeure partie des unités productrices du complexe. b) naïrid-2, actuellement en plein de dépôt de bilan par suite des 54 millions de dollars de dettes contractées par le complexe, et qui ont été transférées sur naïrid-2. de ce fait les avoirs du complexe ayant été gelés, les équipements détériorés ne peuvent êtres réparés par manque de moyens financiers, et les réservoirs qui pendant l´été doivent être refroidis artificiellement pour stabiliser les produits volatils ne le sont plus, ce qui favorise les incendies. notons enfin qu´en assurant la charge de naïrid-1, ransat a promis d´y investir 25 millions de dollars et de tripler la production dans l´espace des trois ans à venir.
