La nouvelle stratégie américaine pour la guerre en Irak, présentée mercredi soir par le président George W. Bush, devra combattre l’influence dans le pays de l’Iran et la Syrie, accusés d’aider l’insurrection irakienne.
Le président a ajouté qu’il demanderait l’aide de ses alliés dans la région, qui ont selon lui intérêt à s’engager aux côtés des États-Unis.
M. Bush a également déclaré que les États-Unis étendraient leurs opérations de renseignement au Moyen-Orient et déploieraient un système de défense antimissile pour venir en aide à leurs partenaires.
Il a souligné que les États-Unis aideraient notamment la Turquie et l’Irak à résoudre les problèmes qu’ils rencontrent sur leur frontière commune. La Turquie a exhorté Bagdad à empêcher des militants kurdes basés dans le nord de l’Irak d’effectuer des attaques sporadiques sur son territoire.
Selon M. Bush, l’Iran et la Syrie « permettent à des terroristes et des insurgés d’utiliser leur territoire pour entrer et sortir d’Irak ».
Le président américain entend « interrompre le flot de soutien venant d’Iran et de Syrie.
M. Bush n’a pas fait mention de son refus d’engager des discussions diplomatiques avec ces deux pays, comme de nombreux alliés des États-Unis, le Groupe d’étude sur l’Irak et la Commission Baker l’ont préconisé.
De plus, selon George Bush, « des pays comme l’Arabie saoudite, l’Égypte, la Jordanie et les États du Golfe doivent comprendre qu’une défaite américaine en Irak créerait un nouveau sanctuaire pour les extrémistes, et une menace stratégique contre leur survie.