Le 24 avril, Joe Biden a officiellement reconnu le génocide arménien, suscitant la colère de la Turquie. Pendant ce temps, Israël s’y refuse pour ne pas froisser un allié historique.
« J’attends la reconnaissance du génocide par les États-Unis. C’est selon moi leur devoir, car le premier témoin de poids et indiscutable du génocide fut Henri Morgenthau, l’ambassadeur américain à Constantinople jusqu’en 1917. Si Washington reconnaît, je pense que la Turquie suivra, car elle ne peut continuer à le nier sans la complaisance des États-Unis », nous confiait, en 2015, Patrick Devedjian, qui fut le principal avocat de la reconnaissance, par la France en 2001, du génocide des Arméniens de 1915.
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