Les interventions se multiplient lors de la conférence « Les conséquences économiques et sociales de l’ouverture de la frontière arméno-turque » qui se tient à Erévan. En marge de ces interventions Kiro Manoyan, le représentant du bureau du « Hay Tad » (« Cause arménienne ») à Erévan a déclaré aux journalistes que « on a l’impression que c’est l’Arménie qui a fermé sa frontière avec la Turquie et qu’elle doit modifier l’un des fondements de sa politique étrangère pour ses intérêts économiques ». Selon lui « les premiers intéressés par l’ouverture de la frontière arméno-turque sont les populations de l’Arménie occidentale -Anatolie Orientale- plutôt qu’Ankara. L’opinion publique turque est trop faible et ne peut avoir un poids sur la politique étrangère du pays (…) la Turquie est devenue l’otage de l’Azerbaïdjan au sujet du conflit du Haut Karabagh ». Par ailleurs K. Manoyan est très critique sur la conférence d’Erévan qui tend à « obliger l’Arménie à ouvrir unilatéralement sa frontière avec la Turquie ». Néanmoins, au-delà de l’axe d’intérêt Ankara-Bakou au sujet du conflit du Haut Karabagh, le dossier du génocide arménien reste également un élément de pression important dans la stratégie de la diplomatie turque. l’axe Ankara-Bakou vise également par le blocus à faire plier l’Arménie sur le dossier du génocide arménien.
Kiro Manoyan : « La Turquie est devenue l’otage de l’Azerbaïdjan dans la fermeture de sa frontière avec l’Arménie »
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