Lors de son traditionnel discours télévisé de fin d’année, le 31 décembre, le président arménien Robert Kotcharian a souhaité que l’élection présidentielle, qui se tiendra le 19 février, soit propre et correcte. C’est, selon lui, «vital pour la stabilité et le développement du pays».
Le président a qualifié l’année écoulée de «l’une des meilleures de l’ère post-sovoétique». «Les élections présidentielles se tiendront en début d’année, a-t-il dit. Leur bon déroulement garantira la stabilité dans les cinq prochaines années. Sans stabilité, impossible de parler de succès. »
Kotcharian, dont la victoire aux dernières élections a été entachée de sérieux soupçons de fraude, n’a pas expliqué comment il comptait s’y prendre pour assurer un vote totalement juste et démocratique. Il a évoqué celui de mai dernier, largement remporté par son allié et successeur désigné, le Premier ministre Serge Sarkissian.
Dans ses vux pour la nouvelle année, ce dernier n’a, lui, parlé ni des législatives ni des présidentielles, seulement de l’année écoulée, qu’il décrit comme «une année qui a renforcé la démocratie». Le discours a suivi un reportage télévisé sur la visite de Sarkissian aux forces armées déployées à la frontière azérie. Le Premier ministre est largement considéré comme favori pour le 19 février.
Les deux hommes politiques ont tous deux insisté sur le fait que l’économie arménienne devait poursuivre une croissance au beau fixe en 2007. Les statistiques officielles ont annoncé une hausse de 13,6% dans les premiers mois de 2007.