En 2021, l’Azerbaïdjan a inauguré deux nouvelles ambassades, l’une auprès du Vatican, l’autre de la Bosnie-Herzégovine.
Le 23 décembre, recevant Mme Bisera Turcovic (cela ne s’invente pas), Vice-présidente et ministre des affaires étrangères de Bosnie-Herzégovine, « Ilham Aliyev a de nouveau salué le soutien de la Bosnie-Herzégovine à l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan et à son pays pendant la Guerre patriotique, le qualifiant d’indicateur important des liens d’amitié et de partenariat. Le président Ilham Aliyev a souligné que l’Azerbaïdjan, à son tour, soutenait la Bosnie-Herzégovine. Le chef de l’État a fait savoir que des villes, des villages, des monuments historiques et religieux avaient été détruits par les Arméniens lors d’une trentaine d’années d’occupation dans les territoires azerbaïdjanais libérés, évoquant de grands travaux de reconstruction et de restauration menés dans ces territoires » (AZERTAC).
De son côté, la responsable bosniaque a déclaré « C’est très gratifiant de voir que le Karabakh se soit transformé d’un champ de bataille à un lieu de développement. La Bosnie-Herzégovine a adopté une résolution sur l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan. Et l’Azerbaïdjan reconnaît également la souveraineté de la Bosnie-Herzégovine »
En exprimant sa gratitude à l’Azerbaïdjan pour avoir apporté de l’aide à son pays dans la lutte contre la pandémie de coronavirus, Bisera Turkovic a mis l’accent sur les opportunités d’investissement en Bosnie-Herzégovine.
Curieusement, les Artsakhtsiotes, et d’une manière plus générale, les Arméniens, ne réussissent pas à mobiliser les États dits « démocratiques » de l’Union européenne comme cela été possible pour sauver les Bosniaques et leurs frères Kosovars.
Sahag Sukiasyan