La catastrophe de l’Airbus arménien qui s’est abîmé en mer Noire au large de Sotchi (Russie) le 3 mai faisant 113 morts, est due au « facteur humain », l’équipage n’ayant pas réussi à garder le contrôle de l’avion par mauvais temps, selon les enquêteurs russes.
« Les conditions météorologiques étant difficiles, le facteur humain a joué son rôle », a déclaré mercredi 26 juillet 2006 le ministre russe des Transports Igor Levitine qui a présidé la commission d’enquête, cité par l’agence Interfax.
« Le commandant de bord n’a pas assuré le contrôle de l’avion en ce qui concerne l’inclinaison et l’altitude », a ajouté la présidente de la Commission aéronautique intergouvernementale (MAK) associée à l’enquête, Tatiana Anodina, citée par Itar-Tass.
« Le copilote n’a pas assuré le contrôle nécessaire sur les paramètres de la descente », a poursuivi Mme Anodina. Le « système d’alerte à l’approche du sol a fonctionné », mais l’avion n’a pas « repris assez d’altitude », selon elle.
Aucune défaillance technique n’a été constatée, selon les conclusions de la commission d’enquête à laquelle participaient également des spécialistes arméniens et le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) de l’aviation civile française, l’Airbus ayant été construit en France.
« Il n’y a pas eu de défaillance des moteurs et des systèmes de l’avion qui ont réagi comme prévu aux commandes du pilote automatique et aux actions de l’équipage. La quantité de combustible était suffisante pour terminer le vol », souligne le rapport de la commission.
L’A320 de la compagnie arménienne Armavia, qui effectuait la liaison Erevan-Sotchi, s’est abîmé en mer par mauvais temps à l’approche de l’aéroport de Sotchi, station balnéaire du Sud-Ouest de la Russie. Les 113 passagers et membres de l’équipage ont péri dans la catastrophe.
