La Chancelière allemande Angela Merkel a souligné que le Premier ministre arménien a fait de braves pas pour le règlement du conflit du Haut-Karabagh et a déclaré que ceci demandait que l’autre partie aussi se disent prêt à des pas braves.
Au cours de la conférence de presse la Chancelière allemande a exprimé l’opinion que certaines actions devraient suivre les paroles et que les parties devraient y être prêts. «Je crois que le Premier ministre continuera de la même manière mais, au bout du compte, il faut que les parties se mettent d’accord.»,a dit M. Merkel.
Le Premier ministre arménien a expliqué de quels pas braves parlait la Chancelière allemande. «Comme vous le savez, j’ai fait une déclaration au Parlement arménien il y a quelques mois que j’estime très important. J’ai déclaré que n’importe quelle proposition du règlement du conflit du Haut-Karabagh devrait être acceptable pour les peuples de l’Arménie, du Haut-Karabagh et de l’Azerbaïdjan. J’espérais qu’une telle déclaration serait faite également de la partie azerbaïdjanaise, mais aucun fonctionnaire azerbaïdjanais ne parle de ce qu’une quelconque solution pourrait être acceptable également pour les peuples de l’Arménie et du Karabagh. Je crois que seulement l’histoire de cette déclaration prouve clairement la situation que nous avons dans le processus des négociations. Jusqu’à ce qu’il n’y ait pas de déclaration adéquates de la partie azerbaïdjanaise, malheureusement, nous ne pouvons pas espérer avancer dans cette direction.»,a précisé le Premier ministre arménien.
Il a ajouté que la République d’Arménie suivait fidèlement à la logique du règlement uniquement pacifique du conflit «Au cours de nos discussions j’ai constaté que moi, en tant que Premier ministre arménien, je pourrais négocier au nom du peuple arménien, mais je ne pourrais pas négocier au nom du peuple du Haut-Karabagh car le peuple du Haut-Karabagh ne participe pas aux élections de la République d’Arménie et, de ce fait, n’a pas voté pour moi. Ils ont leur Président, leur Parlement et ce sont les représentants élus par le peuple du Haut-Karabagh qui devront parler à leur nom au cours des négociations.»,a noté M. Pachinian.
