les trois partis de la coalition gouvernementale ne parviennent toujours pas à trouver un accord concernant la réforme du code électoral arménien. le parti républicain du premier ministre andranik markarian, le parti dachnaktsoutioun, et orinats yerkir restent divisés sur la manière d´élire le parlement. cette dernière déterminera en effet les résultats des futures élections législatives.
les républicains ne veulent apporter aucun changement au système existant selon lequel 75 députés sont élus à partir de listes et 56 nominément. orinats yerkir souhaite que davantage de sièges soient attribués à la proportionnelle. une réunion a été organisée lundi avec les leaders des trois partis et le président du parlement artur baghdasarian. selon les participants, chacun est resté campé sur ses positions. " le parti républicain a décidé unanimement que les sièges attribués à la proportionnelle devaient être conservés pour les prochaines élections ", a précisé gagik melikian, membre du parti, qui est ainsi en adéquation avec la volonté personnelle de markarian.
les républicains, qui sont les plus largement représentés à l´assemblée nationale, refusent de céder aux pressions du parti dachnaktsoutioun qui menace de quitter la coalition. ses leaders ont averti au début du mois que refuser de changer le système serait une " violation flagrante " de l´accord conclu en juin 2003 entre les trois parti pour former la coalition. les leaders de la majorité doivent se réunir à nouveau la semaine prochaine afin de débloquer la situation.
leur impossibilité de trouver un accord pourrait nécessiter l´intervention de kotcharian. ce dernier n´a toujours pas exprimé publiquement sa position sur le sujet. " je pense que le président défendra notre opinion, a souligné melikian. dans tous les cas, l´opinion de kotcharian sera décisive et nous l´accepterons ". l´opposition souhaite également que davantage de sièges soient distribués par le système proportionnel, qui selon elle restreint les possibilités de fraudes. mais en raison de son boycott à l´assemblée, elle ne participe pas aux discussions sur la réforme du code électoral.
