La commission électorale nationale arménienne a démenti dimanche 27 juin l’affirmation des principaux groupes d’opposition selon laquelle les résultats des élections législatives, qui ont donné une victoire écrasante au parti du Premier ministre par intérim, seraint invalides.
Les élections du 20 juin ont donné 71 sièges au Parlement au parti du premier ministre par intérim, Nikol Pashinyan, 29 à un bloc dirigé par l’ancien président Robert Kocharyan et sept à un bloc dirigé par un autre ancien président, Serzh Sargsyan.
Ces blocs et un petit parti qui n’a pas remporté de sièges ont publié une déclaration selon laquelle les résultats devraient être déclarés invalides en raison de violations du vote.
Le chef de la commission électorale, Tigran Mukuchyan, a rejeté cette demande, affirmant qu’elle ne démontrait pas que des violations avaient affecté le résultat. Le chef du bloc de M. Kocharyan, Aram Vardevanyan, a déclaré que l’opposition ferait appel auprès de la Cour constitutionnelle.
L’élection surprise fait suite à des mois de protestations contre M. Pashinyan après qu’il ait signé un accord de paix mettant fin à la guerre de six semaines avec l’Azerbaïdjan l’année dernière. L’accord a cédé de larges pans de territoire en Azerbaïdjan, contrôlés par les forces arméniennes depuis 1994, et a porté un coup sévère aux Arméniens.
M. Pashinyan a démissionné de son poste de premier ministre, comme l’exige la loi pour la tenue des élections, mais il est resté à la tête du pays et semble certain de redevenir premier ministre lorsque le nouveau parlement se réunira.