Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a déclaré vendredi que ses représentants tentaient de rendre visite au soldat arménien qui a été fait prisonnier par les forces azerbaïdjanaises près du Haut-Karabagh il y a une semaine.
Le soldat de 19 ans, Arayik Ghazarian, a été arrêté lundi dernier après avoir franchi la « ligne de contact » entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan autour du Karabagh dans des conditions encore peu claires.
L’armée azerbaïdjanaise a déclaré que Ghazarian avait prétendu avoir abandonné son unité à cause des mauvais traitements systématiques infligés par ses camarades. Le ministre arménien de la Défense, Davit Tonoyan, a démenti, affirmant que le soldat s’était probablement égaré par accident dans le territoire azerbaïdjanais.
Le Comité d’enquête arménien a ouvert une enquête pénale pour en savoir plus. Aucun militaire de l’unité de Ghazarian n’a été inculpé ou détenu jusqu’à présent, selon l’organe chargé de l’application de la loi.
La partie arménienne a demandé au CICR de l’aider à libérer et à rapatrier Ghazarian. Le Comité international de la Croix-Rouge a réagi en cherchant à obtenir l’autorisation de rendre visite au prisonnier de guerre arménien.
Une porte-parole du bureau du CICR à Erevan, Zara Amatuni, a expliqué que la Croix-Rouge n’avait pour l’heure pas encore été autorisée à entrer en contact avec lui. «Le dialogue des représentants du CICR avec les représentants des autorités compétentes concernant se poursuit actuellement, a-t-elle assuré. Le processus est toujours en cours. »
L’agence de presse Turan a annoncé que le médiateur azerbaïdjanais des Droits de l’Homme avait rencontré Ghazarian et que celui-ci ne s’était pas plaint de ses conditions de détention ni de son traitement par les autorités azerbaïdjanaises.