COMMUNIQUE DE PRESSE
L’élection présidentielle sera décisive sur l’évolution des combats pour la cause arménienne en France. Le temps du choix est venu pour tous les électeurs. En tant que force politique arménienne, toujours soucieuse de faire avancer la cause arménienne, la FRA Dachnaktsoutioun a entretenu des relations politiques intenses et sans concessions avec le Parti socialiste. Force est de constater que depuis 1981, le Parti socialiste est à l’origine de toutes les avancées de la cause arménienne. La FRA est un partenaire exigeant pour le Parti socialiste et notre engagement électoral se fonde sur une politique de la preuve et non sur de vagues promesses.
En 1981, c’est Claude Cheysson, Ministre des Affaires étrangères du premier gouvernement socialiste qui reconnaît le génocide arménien.
En 1984, François Mitterrand est le premier chef d’Etat au monde à reconnaître le génocide arménien.
En 1987, c’est grâce au Parti socialiste français que le Parlement européen reconnaît le génocide arménien à Strasbourg. Les leaders de la droite française se sont opposés à cette résolution. Et depuis, les socialistes français soutiennent la plupart des textes favorables à la cause arménienne.
En 1998, c’est le Parti socialiste qui utilise sa niche parlementaire pour faire adopter la proposition de loi sur la reconnaissance du génocide arménien à l’Assemblée nationale. La droite a bloqué la proposition de loi pendant deux ans et demi au Sénat.
En 2004, le Parti socialiste signe une déclaration commune avec la FRA dans laquelle il affirme que la Turquie d’aujourd’hui ne remplit pas les critères d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, ajoutant qu’aucune adhésion ne sera possible sans la reconnaissance préalable du génocide arménien. Dans le même temps, Jacques Chirac agissait en faveur de l’adhésion de la Turquie à l’Europe.
En 2006, le Parti socialiste a, de nouveau, utilisé sa niche parlementaire pour faire adopter, par l’Assemblée nationale, une proposition de loi sanctionnant la négation du génocide arménien. Le 18 mai, la majorité UMP a bloqué le processus parlementaire et le PS a, encore une fois, utilisé une niche parlementaire le 12 octobre dernier et la proposition de loi a été adoptée.
François Hollande est le seul chef d’un grand parti politique en Europe à se mobiliser personnellement sur la reconnaissance du génocide arménien par la Turquie, sur la pénalisation de la négation du génocide arménien et contre l’entrée de cette Turquie en Europe sans reconnaissance du génocide arménien.
En 2007, alors que nous sommes face à une échéance électorale décisive, nous devons faire le meilleur choix en faveur de la cause arménienne.
Ségolène Royal, la candidate du Parti socialiste, a réitéré, par écrit, dans la presse arménienne, les engagements pris par le Parti socialiste
Le mardi 3 avril dernier la FRA Dachnaktsoutioun et le Parti Socialiste ont tenu un meeting commun à Alfortville dans le cadre de la campagne de soutien à Ségolène Royal. Nous avions décidé de soutenir la candidate du PS à l’élection présidentielle sur la base des déclarations écrites qu’elle avait faites. Ces déclarations s’inscrivant clairement dans le cadre déjà préétabli entre la FRA et le PS, nous considérions que la candidate respectait ainsi les engagements conclus entre nos deux partis tant sur la question de l’adoption de la loi sanctionnant pénalement le négationnisme du génocide arménien que sur la question de l’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne.
Avec ce meeting commun le PS s’engage sans ambiguïté et encore plus fermement aux côtés des Arméniens. Il n’y a pas d’autres exemples en Europe d’engagements aussi forts, aussi clairs, aussi nets d’un parti en faveur de la cause arménienne.
Voilà pourquoi la FRA Dachnaktsoutioun appelle tous les électeurs d’origine arménienne à voter pour Ségolène Royal le 6 mai prochain.
FRA Dachnaktsoutioun – Parti socialiste arménien –
Paris, le 30 avril 2007
