Le bureau de la Fédération Révolutionnaire Arménienne a tenu une session spéciale plénière à Yerevan du 9 au 10 septembre où il a été discuté de la situation militaire et politique créée dans la région suite au conflit russo-géorgien. Le Bureau de la FRA a aussi discuté des derniers événements dans les relations arméno-turques.
Après des discussions de fonds sur les défis internes et externes auxquels fait face l’Arménie, le Bureau de la FRA a souhaité attirer l’attention du public sur plusieurs positions fondamentales de la FRA quant aux relations arméno-turques.
– L’Arménie et la Turquie, comme états voisins, doivent travailler vers la normalisation des relations bilatérales. Cependant, nous sommes convaincus que de bonnes relations amicales peuvent seulement être établies après la reconnaissance par la Turquie du Génocide arménien et la restauration des droits du peuple arménien. La lévée inconditionnelle du blocus et l’établissement de relations diplomatiques ne peuvent seulement que servir à prendre des mesures vers ce chemin.
– L’initiative du Président de la République dl’Arménie et les réunions suivantes des Présidents et des Ministres des Affaires étrangères doivent être suivie par des pas concrets positifs de la part de la Turquie. La FRA s’efforcera activement d’assurer que les réunions officielles ne deviennent pas simplement des occasions pour la propagande de la Turquie.
– Il est totalement inacceptable pour la FRA que les relations arméno-turques se normalisent au détriment de la souveraineté de l’Arménie, de la viabilité de son existence ou des droits nationaux et étatiques des futures générations arméniennes.
– La Turquie peut aspirer à promouvoir des initiatives régionales si elle change radicalement sa « politique arménienne ». La Turquie ne doit pas prendre parti au processus de résolution du conflit du Karabakh; Elle ne doit pas parler à l’Arménie avec des conditions préalables et doit abandonner sa politique de creuser les désaccords au Sud Caucase, de bloquer et d’isoler l’Arménie.
– Depuis 1998 l’Arménie poursuit une politique étrangère basée sur l’idéologie d’une nation-état, dont une direction stratégique est la reconnaissance et condamnation universelle, dont par la Turquie, du Génocide arménien. La vision de l’Arménie est non seulement une restauration de la justice historique, mais aussi la voie pour améliorer la situation dans sa globalité et la confiance mutuelle dans la région en empêchant ainsi des crimes semblables dans l’avenir.
La FRA a considéré et considère la continuation de cette politique comme une de ses tâches fondamentales.
