La France « vigilante » sur les frontières de l’Arménie de 1991

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La France est vigilante quant à l’intégrité territoriale de l’Arménie et au respect de ses frontières de 1991, a déclaré l’ambassade de France en Arménie.
Dans un message publié jeudi sur Facebook, l’ambassade a montré des photos de l’ambassadeur de France en Arménie en train de faire une randonnée dans les montagnes : « L’ambassadeur de France Olivier Decottignies sur le versant du mont Tezhkar, point stratégique du territoire arménien, à la frontière avec l’Azerbaïdjan (Nakhitchevan). La France est particulièrement vigilante sur l’intégrité territoriale de l’Arménie et le respect de ses frontières de 1991 rappelées dans la Déclaration de Prague. »
En faisant référence aux frontières de 1991, la France sous-entend la déclaration d’Almaty, signée par l’Arménie, l’Azerbaïdjan et dix autres anciennes républiques soviétiques en décembre 1991, après l’effondrement de l’URSS.
Le Premier ministre arménien Nikol Pashinian et le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev ont publié une déclaration commune à la suite de leur réunion quadrilatérale à Prague le 6 octobre 2022 avec le président français Emmanuel Macron et le président du Conseil européen Charles Michel, confirmant leur engagement envers la Charte des Nations unies et la Déclaration d’Alma-Ata de 1991 par laquelle l’Arménie et l’Azerbaïdjan reconnaissent chacun l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’autre.
Lors de sa visite à Tbilissi, en Géorgie, le mois dernier, M. Pashinian a souligné que la signification principale de la déclaration d’Alma-Ata est que les frontières administratives qui existaient entre les républiques de l’Union soviétique au moment de l’effondrement de l’URSS deviennent des frontières d’État.
« Nous espérons signer un accord de paix avec l’Azerbaïdjan dans les prochains mois et rétablir des relations basées sur ces principes », a déclaré M. Pashinian.
Dans ses déclarations publiques, le dirigeant azerbaïdjanais Aliyev a affirmé à plusieurs reprises que son pays avait des revendications territoriales à l’égard de l’Arménie. Mais il a jusqu’à présent refusé de reconnaître l’intégrité du territoire arménien en termes numériques, ce que M. Pashinian a fait à plusieurs reprises.
M. Pashinian a déclaré que le discours de l’Azerbaïdjan sur ce que l’Arménie perçoit comme une demande de corridor terrestre extraterritorial vers son exclave occidentale du Nakhitchevan et le discours continu sur l' »Azerbaïdjan occidental », suggérant que les Azéris qui ont quitté l’Arménie au début du conflit du Haut-Karabakh à la fin des années 1980 avaient vécu sur leurs « terres historiques », montrent que l’Azerbaïdjan « prépare une nouvelle guerre contre la République d’Arménie ».
L’Azerbaïdjan a nié tout projet d’agression contre le territoire arménien et a condamné la France pour avoir fourni des armes à l’Arménie dans le cadre d’un récent accord de coopération militaire signé entre les deux pays.

La rédaction
Author: La rédaction

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