Jeudi dernier, le « Grand Jeudi » (avak hinkchapthi), au monastère de saint Etchmiadzine la cathédrale patriarcale, Sa sainteté Karékin II, catholicos de tous les Arméniens a présidé les célébrations de cette journée.
Ces célébrations ont débuté par la Divine liturgie qui commémore la Cène (dernier repas de Jésus avec ses disciples) et l’institution de l’eucharistie (Entriats badarak). L’après midi, imitant le geste du Christ, le catholicos a lavé les pieds des membres de la congrégation et des étudiants de l’académie de théologie (Vodenlva).
Le soir, a eu lieu la liturgie des Saintes souffrances (Gark tchatcharanats). Samedi soir après la vigile de la Résurrection, le rideau de l’autel de la cathédrale a été ouvert pour permettre la célébration de la Divine liturgie annonçant la résurrection.
Les religieux et les fidèles se sont alors salués par la célèbre formule: « Krisdos hariav i mérrélots » (Christ est ressuscité d’entre les morts) à laquelle il convient de répondre « orhnial é haroutiounn Krisdossi » (Bénie soit la résurrection du Christ).