La Grèce s’est félicité mardi 26 septembre 2006 du feu vert donné par la Commission européenne à l’entrée de la Bulgarie et de la Roumanie dans l’Union le 1er janvier prochain, estimant que ces pays réussiraient à combler à temps leurs retards.
« Il s’agit d’un jour important pour l’Europe » et « nous accueillons avec chaleur ces deux Etats » a déclaré le sécrétaire d’Etat aux Affaires européennes, Yannis Valynakis.
Rappelant « l’objectif stratégique » de son pays que constitue une intégration européenne des Balkans, il a jugé que la décision de la Commission constituait « un bon début sur cette longue voie ».
Le ministre, cité par son ministère depuis Bucarest, a relevé que la décision de la Commission s’accompagnait « de dures conditions », mais s’est affirmé certain que la Bulgarie et la Roumanie sauront « faire face très rapidement » pour les remplir.
La Commission a assorti son feu vert d’une surveillance, pouvant conduire à des sanctions, dans les domaines où Sofia et Bucarest sont encore en retard, dont le système judiciaire, la gestion des fonds européens et la sécurité alimentaire.
« Tous les pays candidats peuvent devenir membres de l’UE à condition de remplir pleinement les critères requis (…) ces critères et conditions ne peuvent pas être l’objet de négociations », a-t-il ajouté dans une référence implicite à la Turquie.