La cour constitutionnelle a rejeté, lundi 10 février, la requête de Lévon Ter Pétrossian sur le report des élections présidentielles. La semaine précédente, l’ancien président, qui s’estime victime d’une campagne de déstabilisation de la part des médias, avait demandé 15 jours de délai à la cour.
Selon la loi arménienne, une élection présidentielle peut être reportée si l’un des candidats juge que sa campagne est entravée par des «obstacles insurmontables». Selon l’équipe de Lévon Ter Pétrossian, la télévision publique arménienne couvre de manière partiale sa campagne électorale.
Dans son verdict, énoncé par le juge Gagik Haoutiounian, la cour constitutionnelle a jugé que les obstacles évoqués par Ter Pétrossian ne peuvent pas être considérés comme insurmontables. La cour a cependant estimé les plaintes du candidats légitimes et l’a encouragé à s’adresser à la NCTR, la commission centrale des élections.
