Une cour du tribunal d’Erevan a ignoré la demande libération d’Arzumanian en autorisant le NSS (national security service) à garder l’opposant politique en détention deux mois supplémentaires.
La cour de première instance de la capitale a reçu les arguments des enquêteurs de la NSS selon lesquels ils ont besoin de plus de temps pour compléter le dossier sur les activités illégales d’Arzumanian. Le juge, Ruben Nersissian a exclu que ce dernier pouvait faire obstruction à l’enquête.
L’avocat de la défense, Hovik Arsenian, a qualifié cette décision d’illégale et pathétique et a fait appel. Il a accusé le NSS de manque de preuves contre son client et de violer les procédés pour le garder en prison le plus longtemps possible.
Arzumanian, qui a servi le ministère des Affaires étrangères d’Arménie entre 1996 et 1998, a été arrêté le 7 mai pour avoir reçu illégalement une somme d’argent de Levon Markos, un homme d’affaires russe d’origine arménienne.
L’homme est à la tête d’un petit groupe d’opposition qui milite pour un changement de régime. Il dément avoir été financé par Markos. Lui et un autre opposant ont dénoncé les raisons politiques qui se cacheraient derrière le traitement de leur dossier.