La Maison Blanche a jugé « regrettables » mercredi les sanctions économiques annoncées par la Turquie en réponse à celles prises par les Etats-Unis, qui ont à nouveau appelé à la libération immédiate du pasteur américain Andrew Brunson.
« Les tarifs douaniers de la Turquie sont certainement regrettables et un pas dans la mauvaise direction. Les tarifs douaniers imposés par les Etats-Unis contre la Turquie relevaient d’intérêts de sécurité nationale. Les leurs viennent en représailles », a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche Sarah Sanders.
Cette dernière a par ailleurs regretté que la Turquie ait traité le pasteur Brunson, « que nous savons être une très bonne personne et un chrétien fervent qui n’a rien fait de mal », de façon « très injuste, très mauvaise ».
Elle a ajouté que les tarifs douaniers imposés par les Etats-Unis sur l’acier turc resteraient en place même en cas de libération du pasteur. Interrogée sur l’impact des tensions entre Washington et Ankara sur la livre turque, Mme Sanders a répondu que les Etats-Unis « surveillaient la situation ». « Les problèmes économiques de la Turquie sont le fruit d’une tendance au long court, quelque chose dont elle est responsable et pas le résultat de quelconque action prise par les Etats-Unis », a-t-elle souligné.
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