Une exposition retraçant la vie et le destin de Chavarch Missakian, grande figure s’il en est de l’intelligentsia arménienne de France.
Né en Arménie Occidentale, témoin du Génocide de 1915, il fonde en 1925 le quotidien en langue arménienne, Haratch. L’exposition rend hommage à cette extraordinaire personnalité dans un dédale d’événements et de lieux qu’il a traversé tout au long de sa vie.
Une place Chavarch Missakian a été inaugurée le 11 avril 2007 par le Maire de Paris, Pierre Delanoë, en présence de sa fille Arpik Missakian, face au square Montholon dans l e 9 ème arrondissement. Expo à 18h30 jusqu’au 10 décembre.
Cycle Cinéma (entrée libre)
Du 13 au 15 février, la Maison des Étudiants Arméniens présentera également à 20h30 -dans la limite des places disponibles- , trois documents dédiés à la mémoire :
13 février
The Genocide in Me – film de Araz Artinian (2005)
Née au Canada, Araz Artinian entreprend un voyage personnel et intimiste dans les méandres de son histoire familiale. Cet itinéraire la conduira à apporter de nouveaux éclairages sur ce qu’est le travail de mémoire en Diaspora. Tout au long du film elle confronte son identité arménienne perçue comme un héritage ambivalent avec la réalité du melting polt canadien.
14 février
Les Arméniens du Liban : Une Croix, un Destin – film de Carmen Labaki (2004)
Grandeur et servitude, déportations et massacres, ce film retrace la longue marche des Arméniens ottomans entre douleur et renaissance dans leur patrie d’adoption le Liban. Avant d’explorer les recoins de l’identité arménienne au Liban, la réalisatrice sillonne les terroirs arméniens situés aujourd’hui en territoire turc pour nous faire revivre par bribes la mémoire blessée de cette civilisation.
15 février
Mon fils sera Arménien – Un film de Hagop Goudzounian (2004)
Que signifie être arménien? Le réalisateur Hagop Goudsouzian accompagné de cinq autres canadiens d’origine arménienne effectuent un voyage émouvant sur la terre de leurs ancêtres a la recherche des quelques survivants du Génocide de 1915 perpétré par l’Empire Ottoman.
57, boulevard Jourdan 75014 Paris
Métro : Porte d’Orléans – RER : Cité Universitaire
Tramway
Jean Eckian avec Tigrane Yegavian