Les facteurs qui ont contribué à la croissance économique de l’Arménie l’année dernière sont associés à des investissements majeurs et à l’afflux de capitaux, a déclaré l’économiste Atom Margaryan à ARMENPRESS lorsqu’on lui a demandé de commenter le changement par Moody’s de la perspective de l’Arménie de négative à stable et la confirmation de la note Ba3.
En outre, l’évaluation élevée du dram a eu un impact sur la structure et le contenu des exportations, les réexportations jouant également un rôle important.
Moody’s a modifié la perspective de l’Arménie de négative à stable et a confirmé la note Ba3 le 22 juin 2023.
Moody’s a changé la perspective parce qu’elle a trouvé que les perspectives économiques et fiscales de l’Arménie se sont améliorées, tandis que les risques sont équilibrés par rapport à sa notation de mars 2022.
Selon Moody’s, une partie de l’augmentation des capitaux et de l’afflux de main-d’œuvre, qui ont amélioré les indicateurs économiques de l’Arménie, devrait être maintenue.
L’agence prévoit une croissance économique de 7 % pour 2023 et de 5 à 6 % pour 2024.
Le fardeau de la dette sera plus faible que durant la période pré-pandémique, se stabilisant autour de 45%, selon l’évaluation.
M. Margaryan a déclaré que les notes de Moody’s reflètent globalement la situation de l’Arménie et constituent un « signal positif » pour les investisseurs, d’autant plus que les perspectives budgétaires se sont également améliorées.
« Les facteurs qui ont contribué à la croissance économique, en particulier l’année dernière, sont associés à des investissements majeurs et à l’afflux de capitaux », a-t-il déclaré, ajoutant que la situation fiscale s’est également améliorée, à la fois en termes de recettes et de dépenses.
Interrogé sur l’équilibre des risques économiques, l’expert a répondu que les risques devraient être classés par catégories. Bien que l’équilibre des risques financiers en termes de stabilité financière et de politique fiscale inspire des espoirs positifs, les risques militaro-politiques existants concernant la situation frontalière contiennent de sérieuses menaces. Par exemple, l’un des principaux projets d’investissement, la construction d’une aciérie à Yeraskh, est réalisé au milieu des tirs azerbaïdjanais », a déclaré l’économiste, faisant référence à la construction de GTB Steel qui a été par intermittence la cible de tirs transfrontaliers de la part de l’Azerbaïdjan.
Manvel Margaryan
YEREVAN, 23 JUIN, ARMENPRESS.
