La police arménienne a annoncé, mercredi 24 septembre, la création d’un nouvel organisme de tutelle chargé de rendre les activités de la police plus transparentes et empêcher des violations des droits de l’homme.
Le général de division Alik Sargsian, chef du service national de police, a indiqué qu’il fonderait, «en quelques jours, un conseil public» composé d’artistes reconnus, de scientifiques, d’intellectuels et de représentants de groupes civiques.
«Ils auront pour mission de surveiller notre travail à tout moment et auront le droit d’en informer les mass-médias de façon opportune», a dit Sargsian lors d’une conférence de presse. La mission du conseil sera de rendre la police encore «plus transparent pour la société».
Il n’a pas spécifié si les activistes des droits de l’homme, des figures d’opposition et d’autres critiques gouvernementaux seront aussi invités à être assis à la table du conseil.