La police d’Erevan a bien confirmé lundi qu’une violente dispute a éclaté entre des activistes des deux principaux partis politiques arméniens, mais a précisé qu’aucune personnalité n’était impliquée.
Selon la presse arménienne, l’incident aurait eu lieu au sud du district d’Erebuni, jeudi, et impliquerait des leaders locaux du parti des républicains (HHK) et le parti de l’« Arménie Prospère » (BHK) du businessman Gagik Tsarukian. Le préfet du district républicain Mher Sedrakian et un groupe de loyalistes ont attaqué le chef local du BHK, Harutium Karapoghosian, après qu’il a refusé de stopper sa campagne agressive dans une partie du pays.
La rixe a rapidement dégénéré en une bagarre violente entre des activistes du HHK et du BHK, et ne s’est arrêtée qu’après l’intervention de la police.
Le président Robert Kocharian, sensé dirigé le BHK, aurait tenu une réunion d’urgence en fin de journée, jeudi, avec les leaders du HHK, dont le ministre de la Défense Serzh Sarkisian, et le chef de la police arménienne, Hayk Harutiunian.
Mais à en croire le chef du département de la police d’Erevan, Nerses Nazarian, ce qui s’est passé n’était qu’une simple dispute entre amis « dans laquelle ni Sedrakian, ni Karapoghosian ne sont impliqués. Il y a vraiment eu, en revanche, une dispute entre un groupe de jeunes, ils ont des points de vue différents concernant les élections notamment, mais ils restent à la fois des amis et des voisins. Mais nous avons réussi à rétablir l’ordre, et nous leur avons fait savoir qu’il ne fallait pas que cela se produise à nouveau.» Le chef du département a également déclaré que quatre des hommes impliqués étaient en garde à vue et conduits au poste de police pour un interrogatoire. « Leurs parents ont été priés de se rendre également au poste de police, ils ont discuté ensemble; finalement, tous se sont serrés la main, se sont embrassés et ont été autorisés à quitté le poste. »
Lancer une procédure criminelle contre eux serait une « très mauvaise chose » a-t-il précisé.
Nazarian, a également dû apporter des précisions concernant une autre bagarre qui aurait eu lieu dans une faculté d’Erevan, la semaine dernière, entre deux groupes de jeunes. A leur tête, les fils du procureur général Aghvan Hovsepian et du ministre du Gouvernement Local Hovik Abrahamian. Le chef de police a bien insisté sur le fait qu’aucun des participants à cette bagarre « pour une fille » n’était relié de quelque façon que ce soit à la politique. « Les deux gars étaient amoureux de la même fille », a-t-il ajouté. « Une dispute a éclaté entre eux. Le personnel de l’université a tenté de les séparer, mais ils se sont jetés des chaises à la figuer, l’une d’entre elles à touché le vice-recteur.»
