Sandra Roelofs, l’épouse du président géorgien Mikhaïl Saakachvili, a conclu le 18 janvier sa visite de travail de trois jours en Arménie, consacrée essentiellement au renforcement des relations entre l’Arménie et la Géorgie dans les domaines de la santé et de la culture, en se rendant dans le centre pour tuberculeux de la ville d’Abovian. En sa qualité d’ « ambassadrice de l’Organisation mondiale de la santé pour la lutte contre la tuberculose, chargée par Genève de visiter les pays où ce mal constitue un grave problème de santé publique », la première dame de Géorgie a transmis au nom de l’OMS des recommandations aux médecins arméniens afin qu’ils mettent en place un programme sur cinq ans contre la tuberculose et pour développer les laboratoires. Elle a indiqué que l’on dénombrait chaque année 2000 cas de nouvelles infections par la tuberculose en Arménie, ce chiffre s’élevant à 6000 dans la Géorgie voisine. Concernant la lutte contre le sida, Mme Roelofs s’est déclarée impressionnée par les résultats enregistrés dans ce domaine en Arménie et par les travaux de son centre soignant les malades du sida. Elle a néanmoins souligné que l’on ne pouvait parler d’une pandémie de sida en Arménie, où contrairement à la Géorgie, la toxicomanie, première responsable de la transmission du virus du sida dans l’ex-URSS, ne constitue pas un réel problème de santé publique. Elle a également attribué le fait que l’Arménie était relativement épargnée à son enclavement, le blocus dont elle est victime limitant la circulation des personnes, alors que la Géorgie est un pays de transit. Dans le domaine de la culture, Mme Roelofs a évoqué le projet visant à former un Orchestre symphonique de la jeunesse du Caucase, qui serait doté d’un camp de vacance sur les rives du lac Sevan, où les jeunes musiciens arméniens et géorgiens pourraient travailler et se détendre de concert…
