La ministre autrichienne des Affaires étrangères, Ursula Plassnik, a assuré lundi 19 décembre que son pays respecterait, en tant que présidence de l’UE, les engagements européens à l’égard d’Ankara.
« Il n’y a aucune raison d’avoir le moindre soupçon » sur les dispositions de l’Autriche, a assuré Mme Plassnik devant des journalistes au cours de la présentation du programme de l’Autriche, qui prendra le 1er janvier pour six mois les rênes de l’UE.
Vienne « prend très au sérieux, dans un esprit sincère et d’ouverture de bonnes relations, son rôle de présidence à l’égard de la Turquie », a-t-elle poursuivi.
Ursula Plassnik ne s’est cependant pas prononcée sur la date à laquelle serait ouvert, concrètement, le premier chapitre de ces négociations.
« Il est trop tôt pour moi pour juger s’il sera possible de démarrer l’un ou l’autre des chapitres pendant la première partie de l’année », a indiqué Mme Plassnik.
« Je serai très ouverte », a-t-elle cependant ajouté, indiquant qu’il n’était, « de loin, pas exclu que nous puissions ouvrir un chapitre ».
La Commission européenne devrait présenter courant janvier son premier rapport recommandant ou non l’ouverture du premier des 35 chapitres des négociations, qui porte sur la science et la recherche.