« Le chef de l’administration chypriote grecque », tel que le quotidien turc Zaman du 21 février 2006 qualifie le président chypriote grec Tassos Papadopoulos, a fait savoir que « le secrétaire général des Nations unies Kofi Annan avait accepté les trois conditions que Nicosie juge nécessaires pour qu’une solution à la question chypriote puisse être trouvée ».
« Ces trois solutions sont : pas d’arbitre dans les négociations, pas de calendrier contraignant, et un référendum pour valider le tout », relève Zaman, qui rapporte que, selon Papadopoulos, « le rôle de l’ONU a été négatif depuis le début dans les efforts de paix à Chypre ».
Le président chypriote grec accuse en bloc l’ONU, les Etats-Unis et l’Union européenne d’être de parti pris et de soutenir davantage les thèses turques que grecques.
Selon le dirigeant, « le plan Annan pour Chypre est pour l’essentiel ce qui a précipité l’île dans la division », car « ce plan donne son aval à toutes les demandes des Turcs, à part sur la question de la reconnaissance de l’île ».