La Russie s’engage à renforcer la sécurité de l’Arménie et à chercher une solution à long terme au conflit du Karabagh

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A travers son corps diplomatique présent à Erevan, la Russie a communié au deuil des Arméniens le 27 septembre, au premier anniversaire du déclenchement par l’Azerbaïdjan de la dernière guerre du Karabagh. Elle s’est engagée, à cette occasion, à renforcer la sécurité nationale de son allié arménien et à œuvrer à la recherche d’une « solution à long terme » du conflit du Haut-Karabagh, montrant ainsi que, contrairement à l’Azerbaïdjan et à la Turquie, elle n’estime pas que la victoire militaire azéro-turque a réglé le problème. L’ambassade russe à Erevan a fait savoir que son personnel avait observé une minute de silence en mémoire des personnes tuées durant les six semaines de guerre auxquelles le cessez-le-feu négocié par la Russie avait mis fin le 9 novembre. “La Russie attaches une importance particulière au fait que la population de l’Arménie surmonte le stress causé par la guerre, se sente en sécurité, et reprenne confiance dans l’avenir le plus vite possible”, a-t-elle indiqué dans un communiqué en ajoutant : “En tant qu’alliés, nous sommes toujours prêts à prêter une épaule secourable et nous le faisons ». Les Arméniens apprécieront, qui avaient cru pouvoir compter sur cette épaule russe pendant les 44 jours de cette guerre meurtrière et aussi après… “Des efforts actifs et des mesures concrètes sont pris pour préserver la stabilité et la sécurité régionales, pour surmonter les conséquences de la guerre à grande échelle de l’automne dernier, y compris par l’aide à la restauration des infrastructures civiles, au retour des réfugiés et à la résolution finale de la question de la libération des prisonniers arméniens’, poursuit le communiqué en précisant : “La Russie continuera ses efforts de médiation tant au niveau national que dans le cadre du Groupe de Minsk de l’OSCE pour trouver une solution à long-terme du conflit du Haut-Karabagh”. En vertu de l’accord de cessez-le-feu du 9 novembre, la Russie a déployé une force de paix de quelque 2000 soldats chargés de garantir la sécurité du Karabagh arménien. Face aux provocations militaires azéries aux frontières méridionales de l’Arménie, elle a aussi dépêché des unités de gardes frontières russes dans les zones frontalières. Répondant aux appels de Pachinian qui avait plaidé en faveur d’un renforcement des liens avec la Russie dans les domaines de la défense et de la sécurité, estimant que son pays avait besoin de “garanties supplémentaires de sécurité” au regard des nouvelles réalités géopolitiques dans la région, l’armée russe s’est engagée à aider l’Arménie à réformer et réarmer son armée. L’ambassadeur russe à Erevan, Sergei Kopyrkin, a rencontré l’ancien président arménien Levon Ter-Petrosian lundi, pour une discussion qui aurait porté, selon le porte-parole de l’ex-président, sur les “perspectives de coopération et de sécurité régionales”, sans donner plus de détails. Ter-Petrossian, comme tant d’autres, avait rendu le gouvernement de Pachinian responsable de la défaite dans la dernière guerre. Le premier président arménien, dont Pachinian fut longtemps l’allié, se pose depuis la fin de son deuxième mandat comme le principal défenseur d’une solution de compromis au conflit du Karabagh.

Garo Ulubeyan
Author: Garo Ulubeyan

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