La Turquie a récemment forcé deux avions cargo de la compagnie aérienne iranienne se rendant en Syrie à se poser dans le Sud-Est du pays pour rechercher d’éventuels équipements militaires, dont des roquettes, a déclaré jeudi le ministère turc des Affaires étrangères.
Le journal à gros tirage Hürriyet a rapporté que ces appareils avaient été invités à atterrir à l’aérodrome de Diyarbakir, respectivement le 27 juillet et le 8 août.
Aucune arme n’a été retrouvée, selon le journal.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Namik Tan a confirmé lors d’un point de presse hebdomadaire que son pays avait bien procédé à une fouille de ces avions, mais a tenu à souligner que cela s’était réalisé « conformément aux règles du droit international ».
« Il s’agit d’une activité de routine », a-t-il dit, ajoutant que l’incident n’avait provoqué aucune friction diplomatique avec l’Iran voisin.
Israël, un allié de la Turquie musulmane, mais laïque, dans la région, accuse régulièrement l’Iran et la Syrie de soutenir le Hezbollah au Liban et de lui fournir des armes.
Les Etats-Unis de leur côté ont multiplié ces dernières semaines les accusations quant au rôle de Damas et de Téhéran, leurs deux bêtes noires au Proche-Orient, dans les tensions actuelles.
