Le 22 mai, Ankara a exhorté Athènes à mettre fin à son déni de l’identité de la minorité turque vivant en Grèce.
Le ministère turc des Affaires étrangères a publié un message Twitter dans lequel il condamne les propos tenus par le Premier ministre grec. Lors d’une vidéoconférence, Kyriakos Mitsotakis a en effet eu l’audace de » grequiser » le nom d’un village et de ses habitants qui habitent en….Thrace occidentale. Il appelé le village de Pasevik « Pomakohoria » (village pomak) et les enfants de la minorité turque « Ellinopula » (enfants grecs). Le Conseil consultatif de la minorité turque locale avait protesté. Et avec un culot monstre, la Turquie retweete.
« Nous considérons cette attitude comme un déni de notre identité légitime contre les demandes de la minorité. Nous demandons au gouvernement [grec] d’abandonner ces politiques imposantes et d’être plus constructif à l’égard de la liberté d’expression de la minorité », a ajouté le communiqué de la minorité turque.
Le ministère turc des Affaires étrangères a également invité la Grèce « à mettre fin à la négation de l’identité turque de nos proches vivant en Grèce et à appliquer les décisions du #ECHR (Cour européenne des droits de l’homme) dans ce sens. »
Dans un autre message Twitter, le ministère a déclaré : « Cela fait 31 ans que la Grèce a privé la minorité musulmane turque de son droit d’élire des chefs religieux, en violation des traités internationaux et bilatéraux. La Grèce a nommé des fonctionnaires comme chefs religieux contre la volonté et l’objection claire de la minorité turque. »
La Grèce ne s’inspirerait-elle pas des méthodes de son voisin turc ?