Le comité parlementaire de vigilance « se félicite des propos tenus par
Nicolas Sarkozy et Angela Merkel » lors de la convention UMP sur l’Europe
qui ont réaffirmé leur hostilité à l’adhésion de la Turquie à l’UE,
plaidant plutôt pour un « partenariat privilégié » avec Ankara.
Après avoir fait sa rentrée en publiant dans Le Monde « une tribune
cosignée par 12 parlementaires (MM. Mallié, Lamassoure, Mariani,
Poisson, Vitel, Luca, Carayon, Teissier, Decool, Ménard, Gonnot et
Roubaud), le comité ne peut qu’approuver le discours du Président de la
République.
Il reste optimiste sur la question car l’article 88 – 5 de la
Constitution prévoit que toute nouvelle « adhésion d’un État […] est
soumis[e] au référendum», et sachant que selon un sondage Louis Harris de
juin 2007, 71% des français sont opposés à cette adhésion.
Ce comité, crée en octobre 2005, a pour vocation de rappeler l’hostilité
de la majorité des français à une adhésion turque à l’Union européenne.
Il est dirigé par Richard Mallié assisté de 5 vice-présidents : Bernard
Carayon, Lionnel Luca, Thierry Mariani, Jean-Frédéric Poisson et
Philippe Vitel et Guy Teissier.
Cette opposition n’est pas qu’un « choix », mais une conviction
profonde. La Turquie ne peut prétendre entrer dans l’Europe puisqu’elle
ne fait pas partie de l’Europe, « c’est une évidence, tant sur le plan
géographique qu’historique ».
