Cliquer sur l’image pour lancer la vidéo
Le Président turc Recep Tayyip Erdogan, a invité les Arméniens à ouvrir une nouvelle ère dans la région en tirant les leçons des développements survenus dans le Haut-Karabagh.
Le Chef de l’État turc a pris la parole, jeudi à Bakou, où il participait, auprès de son homologue Ilham Aliyev, au défilé militaire de la Victoire.
Après avoir salué le leadership du président azerbaidjanais, Ilham Aliyev, le président turc a exprimé sa foi en la capacité de ce pays à atteindre de nouveaux succès dans le futur.
Pour le leader turc, la victoire de l’Azerbaïdjan sur les troupes d’occupation arméniennes dans le Haut-Karabagh est essentielle, mais elle n’est pas une fin en soi.
« La reconquête des territoires azerbaïdjanais occupés ne signifie absolument pas que le combat est terminé », a-t-il estimé.
« Le droit de la guerre et l’honneur des hommes ont été lourdement bafoués. Il est de notre devoir de demander des comptes à tous les niveaux », a-t-il déclaré.
Recep Tayyip Erdogan a attiré l’attention sur les responsabilités des dirigeants arméniens.
« Les dirigeants arméniens ont épuisé les ressources de leur peuple pour continuer à occuper les terres de l’Azerbaïdjan », a-t-il assuré.
Et d’ajouter : « Ceux qui n’ont rien apporté d’autre que larmes, massacres et destruction au Haut-Karabagh doivent retrouver la raison ».
Pour le président turc, l’Arménie a fait les frais de sa confiance aveugle envers certains dirigeants européens qui n’ont fait que les pousser vers le conflit.
« Ils doivent comprendre qu’ils n’arriveront à rien en se fiant aux impérialistes occidentaux, les relations doivent être revues », a-t-il avancé.
C’est pour ces raisons qu’il a invité les Arméniens à bien analyser la situation afin d’ouvrir une nouvelle ère dans les relations entre les pays voisins de la région.
« Si le peuple arménien tire les leçons des évènements au Karabagh, une nouvelle ère commencera dans la région », a-t-il affirmé.
Pour conclure, le Chef de l’État turc a une nouvelle fois souligné la fraternité et l’amitié entre la Turquie et l’Azerbaïdjan.
« Tant que la Turquie et l’Azerbaïdjan se donneront dos à dos, ils surmonteront les difficultés et iront de succès en succès », a-t-il défendu.
