Le 27 juillet, accompagné de Marek Benda, chef du groupe d’amitié Arménie-Tchèque de la Chambre des députés du Parlement tchèque, Ararat Mirzoyan, en visite de travail à Prague, a déposé une gerbe au khachkar (croix de pierre) dédié à l’amitié arméno-tchèque.
Le 26 juillet, le ministre arménien des Affaires étrangères arménien a eu un entretien avec le président du Sénat de la République tchèque Miloš Vystrčil.
Les interlocuteurs ont évoqué le développement des relations interétatiques arméno-tchèques, soulignant à cet égard le renforcement continu de la coopération dans le format parlementaire. L’activation récente de visites mutuelles interparlementaires de haut niveau a été saluée comme un indicateur important de la volonté bilatérale d’approfondir constamment le riche dialogue existant.
Ararat Mirzoyan a présenté l’agenda des réformes constamment mises en œuvre par le gouvernement arménien, qui visent à renforcer les institutions démocratiques du pays, à protéger les droits de l’homme, à consolider l’État de droit et à lutter contre la corruption.
Les parties ont évoqué le renforcement des relations et de la coopération entre l’Arménie et l’UE dans le cadre du partenariat oriental.
La situation dans le Caucase du Sud a également été abordée au cours de la réunion. Ararat Mirzoyan a présenté les efforts déployés par l’Arménie pour l’établissement de la stabilité et de la sécurité dans la région, soulignant que les réalités créées à la suite de l’utilisation de la force ne peuvent pas créer une base stable pour la paix.
Se référant aux problèmes humanitaires résultant de la guerre de 44 jours, le ministre des Affaires étrangères a souligné la nécessité de rapatrier d’urgence les prisonniers de guerre arméniens et les civils détenus illégalement en Azerbaïdjan, de préserver les monuments arméniens dans les territoires tombés sous le contrôle de l’Azerbaïdjan qui font partie du patrimoine universel, ainsi que la nécessité de prévenir les cas constants de vandalisme. Dans le contexte des questions humanitaires, la partie tchèque a souligné que les dispositions du droit international et les Conventions de Genève doivent être respectées.
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