L’ambassadeur de France en Azerbaïdjan, Roland Blatmann, a prié l’Oganisation azerbaïdjanaise de libération du Karabagh (OKL) de mettre fin à ses menaces visant son ambassade à Bakou. Dans une lettre adressée peu avant à l’ambassade de France, l’OKL avait dénoncé la coopération de sociétés françaises avec les autorités du Haut Karabagh dans le domaine notamment des communications. L’ambassadeur Blatmann avait répondu par une lettre qui se voulait conciliante que « le gouvernement français informe les sociétés françaises de la situation dans la région et demande de ne pas entreprendre d’activités dans cette région ». L’ambassadeur s’est dit prêt à la discussion mais a demandé de ne pas mettre à profit la situation contre son pays et ses concitoyens. L’OKL, qui milite activement pour le retour du Karabagh dans l’Azerbaïdjan, y compris par la force, ne semble pas satisfaite par cette réponse, et considère que le gouvernement français devrait afficher une position plus objective dans la région. Par ailleurs, le climat est de plus en plus tendu à Bakou à l’approche des législatives du 6 novembre. Les partis d’opposition, et plus particulièrement les organisations étudiantes, sont ainsi la cible d’un harcèlement du pouvoir, dont les organes de répression multiplient les interpellations de jeunes militants.
L’ambassadeur de France ne se sentirait pas en sécurité à Bakou
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